Sa passion pour Volvo, Ramona Beck l’a véritablement dans la peau. Pour la Thurgovienne, les Volvo sont plus que de simples voitures; elles ont une âme. Notamment Lars, l’amour automobile de sa vie.
S’il y avait un championnat suisse des fans de Volvo, Ramona Beck l’aurait déjà remporté plusieurs fois. gée aujourd’hui de 30 ans, la jeune femme prend part depuis 2009 à des rassemblements de Volvo avec sa Volvo 244 Classic et d’autres modèles classiques. Elle est bien connue dans le milieu: «Il va de soi qu’en tant que femme, on attire doublement l’attention.» Mais ce n’est pas la seule raison; Ramona est considérée comme la trésorière d’un stock de pièces détachées Volvo très demandé qu’elle a accumulé au fil des ans. «Quand quelqu’un me demande c’est comment chez moi, je lui réponds toujours: tu connais la série TV ‹Die Ludolfs›? Ça ressemble à peu près à cela. Bien que j’essaie de plus en plus de mettre de l’ordre…»
Jusqu’à trente Volvo
La Thurgovienne possède actuellement une vingtaine de modèles Volvo, auxquels s’ajoutent dix autres voitures en pièces détachées. «J’ai déjà eu 30 Volvo», révèle Ramona. Récemment encore, sa collection se limitait aux modèles Volvo produits entre les années 80 et le début des années 2000: des Volvo 240, 740, 850, 940, 960 et V70. «Une Volvo Amazon est à présent venue s’y ajouter. Je n’en ai jamais cherché une activement. Dans le cadre d’une succession, j’ai eu l’opportunité de récupérer d’un voisin une Amazon noire avec un toit blanc. J’avais déjà vu cette couleur dans un musée automobile suédois et je m’étais jurée que si je devais un jour posséder une Amazon, elle serait exactement comme cela. Je n’ai donc pas hésité!»
Le virus Volvo: un héritage de famille
Heureusement, sa famille la soutient largement dans sa passion pour la collection. Le père de Ramona et son oncle ont mis à sa disposition une grange où elle bricole pendant son temps libre. «C’est eux qui m’ont transmis le virus Volvo», raconte Ramona. C’est son grand-père qui est à l’origine de la passion pour la marque suédoise. «Il a d’abord eu une Volvo Amazon blanche à l’extérieur et rouge à l’intérieur.» La raison de son choix de voiture était plutôt pragmatique: «C’était la seule voiture dans laquelle il n’était pas malade.» Si toute la famille Beck roule aujourd’hui en Volvo, cela tient à beaucoup d’autres raisons.
La série de modèles de toutes les générations
Si la famille Beck a conduit différents modèles Volvo, elle reste surtout fidèle à la série de modèles 240. Après la Volvo Amazon, le grand-père de Ramona a encore eu quatre Volvo 240. «Le jour de ses funérailles, je me suis rendue au cimetière avec sa dernière 240. C’était important pour moi que son fidèle compagnon soit également présent pour son dernier voyage.» Le père de Ramona a également possédé plusieurs exemplaires de cette série culte. «Avant l’arrivée des enfants, il possédait même une Volvo 244 Turbo. Mais il a malheureusement dû la vendre. Ce qui est drôle, c’est que cette voiture nous est revenue des décennies plus tard.» Elle attend désormais de retrouver une nouvelle vie, comme les autres de ses anciennes Volvo. «C’est ma seule passion. Je ne skie pas et je n’effectue pas de grands voyages. Je préfère bricoler sur mes classiques Volvo.»
Rapport émotionnel
Ramona a grandi dans une ferme et s’intéressait davantage aux machines qu’aux animaux. «Bien sûr, j’aimais aussi être avec les vaches dans l’étable. Mais même en tant que petite fille, j’étais davantage fascinée par les voitures et les tracteurs. Lorsque je me sentais mal en raison de moqueries à l’école, c’est auprès des voitures que je trouvais le réconfort. Je sentais qu’elles me comprenaient. C’est de là que vient le lien émotionnel que j’entretiens aujourd’hui encore avec elles. C’est aussi pour cette raison qu’il m’est toujours très difficile de me séparer d’une voiture. Et si je dois en vendre une, je dois m’assurer qu’elle va bien.»
Lars, le grand amour
Le lien que Ramona entretient avec les voitures va même plus loin. «Lorsque je conduis une Volvo depuis longtemps, je lui donne un nom.» Comme Lars, par exemple, le nom de sa Volvo 244 Classic bleu foncé, qu’elle possédait déjà avant d’obtenir son permis de conduire. «Lorsque je l’ai vue pour la première fois, ça a été le coup de foudre.
J’étais encore apprentie dans un garage Volvo quand cette voiture est venue chez nous pour être inspectée. Mais je n’y arrivais pas, tant j’étais sous le charme de cette voiture. Mon patron m’a permis d’acheter la voiture, bien qu’à l’époque, je n’avais ni l’argent nécessaire, ni le permis de conduire. Aujourd’hui encore, je lui en suis très reconnaissante.» Depuis, Lars et Ramona sont inséparables: «Je ne m’en séparerais pas pour tout l’or du monde. Pourtant, Lars n’a rien de vraiment particulier: une boîte automatique, des sièges en tissu, rien de plus normal. C’est peut-être cela qui me plaît tant chez Lars.» Son amour, elle l’a véritablement dans la peau: elle a en effet tatoué «Volvo» sur son avant-bras.
Mais Lars ne devrait pas rester son seul amour, car il semblerait que Cupidon ait décoché une autre flèche avec le logo de la marque; en effet, c’est également sa passion pour Volvo qui a permis à Ramona de rencontrer son petit-ami Roman. «Au départ, il voulait simplement m’acheter un essieu arrière pour sa 740 Turbo…», explique la sympathique Thurgovienne en souriant. Mais tu en sauras plus sur les plus grands fans de Volvo de Suisse dans notre prochain portrait.